La célèbre série espagnole « Dévoré par les flammes », portée par la star Úrsula Corberó de « La Casa de Papel », connaît un franc succès sur Netflix. Adaptée de l’affaire du « Crime de la Police Municipale », elle retrace l’enquête sur le meurtre du policier Pedro Rodriguez en 2017, ainsi que l’implication de deux autres policiers, Rosa Peral et Albert López.
Rosa Peral et Albert López ont été déclarés coupables du meurtre en 2019, bien que Rosa Peral ait toujours nié sa culpabilité. Depuis sa prison où elle purge une peine de 25 ans d’enfermement, Rosa Peral a réagi à la diffusion de la série Netflix.
« On a essayé de me couler »
Rosa Peral avait tenté en vain d’interdire la diffusion de la série. Maintenant qu’elle est diffusée et qu’elle rencontre un succès, Rosa Peral critique vivement son contenu dans une interview accordée à Catalunya Radio le mercredi 20 septembre 2023. Elle reproche à « Dévoré par les flammes » sa perspective malveillante, bien qu’elle n’ait pas vu la série elle-même, se basant sur les retours de sa famille et de ses proches.
On dit (dans la série) que je suis toxique, que je suis manipulatrice. C’est incroyable parce qu’aucun psychologue ne l’a dit, mais les journalistes l’ont déterminé. Je ne trouve pas normale l’intention de la série Netflix. Je ne vois pas l’intention d’informer.
https://www.ccma.cat/catradio/el-mati-de-catalunya-radio/rosa-peral-en-exclusiva-vaig-arribar-al-judici-que-semblava-culpable/noticia/3250828/
Les reproches de Rosa Peral sont nombreux. Parmi eux, l’impact que « Dévoré par les flammes » pourrait avoir sur sa plus jeune fille, car elle en a deux. Elle déclare ainsi : « L’une est adolescente et personne ne pense au mal que ça peut lui faire ».
Elle s’insurge également contre le fait qu’elle ne recevra aucun bénéfice financier du succès de la série, affirmant n’avoir rien reçu en compensation. Au contraire, elle estime que le seul résultat qu’elle a obtenu est que les gens la détruisent à cause de la série. De plus, tout bénéfice éventuel serait saisi par la justice espagnole, qui l’a condamnée à une compensation financière de 800 000 euros, en plus de sa peine d’emprisonnement.