Points importants de cette histoire:
- Matter Labs a répondu à l’allégation de plagiat de code en open source de la part de Polygon en qualifiant cette affirmation de « fausse ».
- Polygon accuse un nouveau produit appelé Boojum de contenir du code copié à partir de la bibliothèque Plonky2, sans attribution claire de l’auteur original.
- Matter Labs nie ces accusations et affirme que son code n’utilise que 5% de Plonky2.
Les allégations de Polygon contre Matter Labs
Selon CoinDesk, Polygon, une solution de mise à l’échelle d’Ethereum, a déclaré dans un article de blog publié jeudi que la société de développement zkSync de Matter Labs, avait copié une partie du code open-source de Polygon sans fournir d’attribution.
Plus précisément, Polygon affirme que Matter Labs a récemment sorti un système de Proof of Work appelé Boojum, qui contient du code copié à partir de composants critiques des performances de la bibliothèque logicielle Plonky2.
Le code en question ne possède pas de droit d’auteur original et n’est pas explicitement attribué à l’auteur original. Polygon affirme également que la copie du code source sans attribution et la diffusion de fausses informations sur le travail original vont à l’encontre de l’esprit de l’open source et nuisent à l’écosystème. Dans son article, Polygon souligne que Matter Labs a promu Boojum dix fois plus rapidement que Plonky2.
La réponse de Matter Labs et la frustration d’Alex Gluchowski
Le PDG Alex Gluchowski a répondu aux allégations de Polygon par le biais d’un tweet détaillé exprimant sa frustration. Matter Labs a nié les accusations dans une déclaration, affirmant que le code était « clairement marqué » dans l’un des documents associés.
« Le nouveau système de preuve de haute performance Boojum utilise 5% de Plonky2, ce qui est clairement attribué dans la première ligne de notre module », a déclaré la société à CoinDesk dans un message Telegram.
Il est connu que les projets de blockchain publient souvent leur code sous une licence de logiciel open source, ce qui signifie que les développeurs externes peuvent lire, copier et même contribuer au code. Cependant, les normes de la communauté et la plupart des licences open source exigent souvent des développeurs tiers de donner crédit lorsqu’ils utilisent du code provenant d’ailleurs.
Cette tension entre Polygon et Matter Labs illustre la rivalité féroce entre les deux entreprises qui se précipitent pour fournir la première machine virtuelle Ethereum Zero-Zero (zkEVM) afin de proposer des transactions moins chères et plus efficaces sur le réseau Ethereum.
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