J’ai installé un certain nombre de fois des distributions Linux, le plus souvent en dual-boot (à côté) d’un système Windows. Je vais me servir ici de mon expérience la plus récente d’une installation de Xubuntu sur un portable de 8 ans avec un CPU T2390, une RAM de 3 Go, et un disque de 250 Go, entièrement occupé par une partition C : hébergeant Windows Vista SP2, logiciels et données personnelles.
Ce tuto ne concerne donc que les PC “anciens” avec BIOS et MBR (Windows 7 ou avant), et non les plus récents avec UEFI et GPT (et qui sont donc sous Windows 8.x et plus).
J’expliquerai enfin brièvement comment adapter ce tuto à d’autres types de configurations.
Sommaire
1- On se rend sur le site officiel de Xubuntu pour y télécharger le fichier d’installation
Le choix de Xubuntu, plutôt qu’Ubuntu, tient à ce que cette variante est plus légère et mieux adaptée à un vieil ordinateur. Mais qu’une version encore plus légère, comme Lubuntu, ne s’impose pas, et que la légèreté d’un système se paie en termes de fonctionnalités ou de facilité d’utilisation.
- on apprend dans l’onglet Get Ubuntu/System Requirements, que l’on a besoin au minimum de 512 MB de mémoire (1 Go recommandé) et 7,5 GB d’espace libre sur son disque dur (20 GB recommandés). Ce qui est compatible avec le portable où l’on veut l’installer.
- en cliquant sur Download Xubuntu, on voit que c’est la version LTS 16,04 qui est proposée en premier, parce que c’est la dernière version qui bénéficie du support sur long terme (4 ans). Mais c’est la dernière version sortie cette année qui nous intéresse, la 17.10, que l’on trouve un peu plus bas sur la page. On descend donc jusqu’au miroir pour la France, qui nous ouvre cette page de téléchargement :
Sur cette page, on choisit la version i386.iso, parce que ce portable ne peut supporter qu’un système 32 bits, alors que les versions amd64.iso sont réservées aux appareils récents en 64 bits.
On procède donc au téléchargement du fichier ISO (1), et aussi du fichier SHA256SUMS (2), qui permet de vérifier l’intégrité du fichier .iso téléchargé.
Dès que le téléchargement de Xubuntu est terminé, on le vérifie par Hashtab, comme dans l’article que l’on a écrit sur la question. Le fichier est bon, chic !
Il ne reste donc plus qu’à graver le fichier ISO sur un DVD vierge. Personnellement j’utilise ImgBurn, ou CDBurnerXP, mais peu importe pourvu qu’il possède bien la fonction “graver une image ISO”.
Cette étape n’a pas été réalisée sur le portable de Roxane, mais sur mon PC, où j’ai les programmes et le matos voulus. Pour la suite, qui s’effectue forcément sur le portable, commencer par le brancher sur le secteur et à le relier au réseau internet, de préférence en Ethernet.
2- On prépare le terrain pour l’installation de Xubuntu
Sur ce portable, il y a un tout petit disque dur de 250 Go, soit en réalité 226 Go disponibles, dont Windows occupe les 2/3 entre le système, les fichiers et dossiers réservés, les logiciels et les données de sa propriétaire (dans le dossier C : /Utilisateurs/Roxane/).
Il reste donc plus de 20 Go disponibles pour installer Xubuntu.
Alors on y va pour l’installation de Xubuntu ? Non !!! Le faire dès à présent serait une erreur, et risquerait d’entraîner des dysfonctionnements ou un échec.
Il faut préparer le terrain soigneusement, et cela passe par plusieurs opérations successives :
A. Nettoyage de Windows
On fait un nettoyage de Windows de façon à le débarrasser de tout ce qui est inutile, temporaire, encombrant. D’abord on examine les logiciels installés, pour voir s’il n’y en a pas qui ne servent à rien ou qui ne servent plus, qui sont périmés, qui posent des problèmes, et on les désinstalle proprement. On peut le faire au mieux avec Revo Uninstaller, qui supprimera les logiciels en profondeur. A défaut, on peut le faire avec cCleaner, en allant dans son menu Outils/désinstallation de programmes. Ou encore passer par Programmes et Fonctionnalités du Panneau de configuration de Windows, mais ce sera la solution la moins propre, car elle laissera de nombreuses traces notamment dans la base de registre. On peut enfin se servir de l’option de désinstallation que possèdent de nombreux logiciels : certains le font proprement, parfois sans essayer de vous faire changer d’avis, et même de ne pas vous traquer pour revenir à la charge. Donc privilégier Revo Uninstaller : il existe en version gratuite, y compris au format portable (exécutable qui ne s’installe pas sur l’ordinateur).
Quand on a supprimé les logiciels encombrants, on peut désactiver certaines fonctionnalités de Windows, en particulier supprimer la veille prolongée, le fichier C:\hiberfil.sys, parfois extrêmement volumineux. On peut aussi réduire pagefile.sys, et réduire le nombre de points de restauration…
Après ces allégements, on peut faire le grand ménage, avec cCleaner. Si vous ne ne l’utilisez pas déjà, vous trouverez de multiples tutos pour l’installer et surtout le bien configurer. Il faut nettoyer Windows et les applications, et la base de registre. Puis dans l’onglet Outils, regarder s’il reste des programmes à désinstaller, et limiter les programmes (qui se lancent) au démarrage aux seuls indispensables (choisir l’option “déactiver” plutôt que “effacer” sauf si on sait ce qu’on fait).
Ces actions préliminaires libèrent pas mal d’espace et apporteront en plus une meilleure réactivité de Windows ! Mais après s’être occupé de Windows, on va s’occuper maintenant du disque dur lui-même.
B. Préparation du disque dur
a) commande chkdsk
On procède à un check disk (contrôle du disque) pour vérifier la bonne santé du disque, et y effectuer les réparations possibles ; comme ce contrôle concerne le disque système (C:), l’opération passera par un redémarrage. Divers tutoriels donnent le mode d’emploi, par ex. Vulgarisation-informatique.
b) défragmentation du disque HDD
Puisque le disque du portable est un disque mécanique, on procède à une défragmentation du HDD. C’est une opération que je n’ai plus l’habitude de faire, car j’utilise depuis des années des SSD comme disques système, et que la défragmentation est tout à fait déconseillée pour les disques flash. J’ai donc bêtement tenté de le faire avec l’outil intégré à Windows, qui a tous les défauts : lenteur extrême et absence d’indication du temps restant et des opérations en cours. Au bout d’une heure, j’ai annulé pour essayer avec Defraggler (FileHippo), lent mais avec une interface montrant le travail en cours. Déception : la défragmentation est certaine, mais laisse des fichiers à la fin de la partition. J’utilise alors Auslogic Disk Defrag, qui procède à une nouvelle défragmentation plus rapidement… en me laissant aussi les fichiers indéplaçables à la fin de la partition.
J’ai cependant très nettement réduit l’occupation de Windows Vista sur le disque. On est descendu à 28,8 Go d’espace utilisé, et 121 Go d’espace libre. Là encore, c’est bon pour la réactivité de Windows, mais ça ne remplit pas l’objectif attendu : permettre la réduction souhaitée de la partition allouée à Windows.
c) repartitionnement du disque dur
Pour repartitionner mes disques, j’utilise habituellement Gparted Live CD, qui est un excellent outil Linux Gnome (d’où le G initial). Mais les sites linuxiens qui parlent de l’installation d’une distribution Linux en dual-boot avec Windows déconseillent cette solution, et invitent à utiliser l’outil intégré à Windows. J’ai donc d’abord utilisé le Gestionnaire des disques : On le trouve par le panneau de configuration sous Vista, par Outils d’administration sous Windows 7, dans /gestion de l’ordinateur/Stockage/Gestion des disques.
Déception ! En procédant de cette façon, on peut réduire en effet la partition de Windows, mais seulement d’une vingtaine de Go. Ça suffirait pour installer Xubuntu, bien sûr, mais à condition de ne pas vouloir en faire son système principal ni de vouloir disposer de tout l’espace souhaitable pour ses données sous Linux…
Cette limitation à la réduction de la partition est due aux fichiers non déplaçables situés en fin de partition ; et le fait d’avoir plein d’espace libre en milieu de partition, grâce à la défragmentation, ne sert donc à rien pour ce que l’on veut faire.
C’est en cherchant comment faire pour déplacer ces fichus « fichiers non déplaçables » que je suis tombé sur le site d’Aomei, qui explique bien la situation et comment procéder. On remarque que la plupart des opérations proposées viennent d’être faites, sans être allées au maximum (déplacement du SWAP sur une autre partition, suppression totale des points de restauration et désactivation de la restauration système…). C’est là que l’utilisation d’un logiciel spécialisé s’avère précieux, pour aller au bout du nettoyage et réactiver ensuite automatiquement les fonctions Windows.
J’ai téléchargé leur logiciel AOMEI Partition Assistant Standard (en v. 6,6 à ce moment, gratuit et en français) pour compléter l’opération, et j’ai donc réduit très facilement et rapidement la partition Windows à 100 Go (ce qui laisse dans cette partition 68 Go de libres).
Pour compléter, j’ai créé (avec le gestionnaire de disques de Windows) une partition nouvelle (que j’ai affecté de la lettre N:) de 50 Go au format NTFS, habituellement utilisé par Windows mais qui est accessible sans difficulté par les distributions Linux. C’est une partition destinée à recevoir les données communes aux deux systèmes d’exploitation : documents, images, vidéos, musique. On peut mettre sur cette partition commune tous types de fichiers ayant un format compatible avec les deux systèmes.
Le reste du disque est laissé non formaté, c’est là que s’installera Xubuntu en créant sa propre partition au format ext4, étranger à Windows.
C. Sauvegardes du système et des données
Sur ce portable, sa propriétaire Roxane avait pris la double précaution, avant de me confier l’appareil, de faire une sauvegarde de son O.S. Windows Vista, de type image disque, et de ses principales données personnelles. Je n’ai donc pas eu à faire cela, qui constitue une précaution utile sinon nécessaire.
Je n’ai certes jamais eu d’accident grave dans ce type d’opération, mais ça peut arriver ! et de toutes façons, c’est une nécessité impérative d’effectuer régulièrement des sauvegardes complètes, et c’est une bonne occasion !!! En plus, c’est un bon moment, puisqu’on vient de tout nettoyer à fond, et de rendre au système sa forme de jeunesse…
J’ai cependant transféré ses données personnelles sur la partition nouvelle N:, sauf les données qui ne peuvent être lues que par Windows.
3- On installe enfin Xubuntu
Comme on l’a vu en début d’article, on a téléchargé la version la plus récente (17.10) de Xubuntu 32 bits, contrôlé son intégrité (checksum), et gravé sur un DVD.
A. Préparation du système
Pour l’installer, on met le DVD dans le lecteur optique et on éteint l’ordinateur. Puis on le rallume. Sur notre portable, le DVD boote (s’amorce) directement, parce que dans le BIOS de Vista, l’ordre de démarrage est configuré par défaut pour lancer un DVD s’il y en a un dans le lecteur optique. Si ce n’était pas le cas, il suffirait juste après la mise en marche de l’ordinateur d’appuyer de façon répétitive sur la touche F8 (parfois une autre, souvent F11, cela dépend du BIOS) pour choisir manuellement le périphérique de démarrage. Si cela ne fonctionnait pas, aller dans le BIOS pour changer l’ordre de démarrage des périphériques de stockage.
Le DVD démarre, on l’entend d’ailleurs. Au bout d’un certain temps – patience ! – on arrive sur cet écran, qui propose soit d’essayer, soit d’installer Xubuntu. Si on a peur que l’appareil ne soit pas assez puissant pour supporter cet O.S., on le lance en Live DVD, c’est-à-dire qu’il va se lancer uniquement en mémoire vive, comme un “exécutable”, ce qui permet de vérifier qu’il fonctionnera bien. On peut alors décider de l’installer vraiment. Mais je n’aime pas cette solution pour les installations en dual-boot, parce que je la trouve moins claire que lorsqu’on choisit “Installer Xubuntu”.
Comme j’ai mission d’installer Xubuntu, et que je sais que le portable dispose de la configuration matérielle requise, je clique sur Installer Xubuntu.
Un écran “Préparation de l’installation du système d’exploitation Xubuntu” propose :
- de télécharger les mises à jour pendant l’installation : je ne coche pas, ça ralentit et on aura tout loisir de le faire une fois Xubuntu installé ;
- d’installer les logiciels tiers…, pour Roxane j’ai choisi de cocher la case, car avec Windows elle a l’habitude des formats MP3, Flash… et que ses fichiers de la partition N: les réclameront.
La fenêtre suivante concerne le type d’installation. C’est le moment critique de la procédure, celui du partitionnement du disque, ou au moins du formatage de la ou les partitions réservées à Linux. C’est très simple et sans souci si on choisit d’installer Xubuntu à la place de Windows, ça l’est moins si on décide comme ici de l’installer à côté de Windows.
On peut choisir normalement l’option “Installer Xubuntu à côté de Windows”, ou “à côté des autres” , qui n’apparaît que parce que l’installeur a détecté l’existence d’autres systèmes sur l’ordinateur.
Mais il faut faire attention ici pour que l’installeur identifie bien la partition non formatée que l’on réserve à Xubuntu, et qu’il mette le point de montage où il faut. En effet, le programme d’amorçage (boot loader) de Windows va être remplacé par celui de Xubuntu.
En principe, quand on a de l’espace libre non alloué sur le HDD, l’installeur va choisir cet espace en cochant “Utiliser le plus grand espace possible”.
Cependant, je préfère choisir de contrôler moi-même ce qui doit être fait, en cliquant sur “Autre chose”.
Les autres options présentes sur la fenêtre ci-dessus ; “Chiffrer la nouvelle installation” n’intéressent pas Roxane, et “Utiliser LVM” pour en faire un volume logique ne m’intéresse pas, moi.
En cliquant sur “Continuer”, on voit dans l’écran suivant ce qui doit être fait tel qu’on l’a décidé. Si ce qui apparaît n’est pas ce qu’on supposait, on peut revenir en arrière.
L’installeur affiche les partions installées, celles qui vont être formatées voire supprimées. Si cela convient, on clique sur “Installer maintenant”, sinon, on on clique sur “Précédent” pour faire d’autres choix.
Il faut donc :
- une partition pour le swap : 3 MB suffisent ici (la RAM de l’appareil est de 3 Go). On ne coche pas l’option “formater ?” Dans type d’installation choisie, remarquer en bas (au-dessus de “installer maintenant” l’endroit où va être niché le programme de démarrage, en général dev/sda, c’est-à-dire dans une partition Windows. On peut modifier.
- une partition pour le système Xubuntu, avec le point de montage “/” ; on coche bien sûr “Formater ?”
- une partition (facultative) pour ses données personnelles, avec point de montage /home, et on coche “Formater ?”. Je ne l’ai pas fait pour Roxane, puisqu’elle met ses données sur N:. et non dans l’équivalent de C: \Utilisateur\Roxane sous Windows.
Ces choix entraînent des modifications importantes et irréversibles sur le disque. L’installeur demande donc de confirmer les choix : “Faut-il appliquer les changements sur les disques ?”, en indiquant précisément les partitions qui seront formatées. “Continuer” déclenche le formatage de la ou les partitions Linux.
B. Réalisation de l’installation et configuration
La procédure d’installation va maintenant s’effectuer (formatage et copie des fichiers système, des paramètres et des programmes sur la partition). Comme avec Windows, l’installeur demande un certain nombre de renseignements nécessaires à la configuration personnalisée de l’interface :
- fuseau horaire (Paris)
- disposition du clavier clavier (français/français variante ou variante obsolète)
- informations utilisateur : Voici la fenêtre telle qu’elle a été remplie
Ensuite l’installeur va travailler tout seul, en agrémentant ce qu’il fait d’un diaporama indiquant à quel point vous avez fait un bon choix… mais on peut aller déjeuner pendant ce temps-là (3/4 d’heure à 1 h) ! Quand on revient, on a un message invitant à “redémarrer votre machine afin d’utiliser votre nouvelle installation”. Ce qui se termine par la demande de retirer le DVD d’installation (“Please remove installation media”), et de faire Exit ou Entrée.
C’est fini. Au redémarrage, si on a coché “Demander mon mot de passe pour ouvrir une session”, la fenêtre de démarrage demande de s’identifier. Puis on arrive sur cette interface :
Très vite, si on n’a pas choisi la mise à jour pendant l’installation, une fenêtre propose de le faire :
On peut alors commencer à explorer Xubuntu, en cliquant sur l’icône en haut à gauche pour faire apparaître le gestionnaire de fichiers :
Et voilà ! Y a plus qu’à… 😀
En guise de conclusion
Si, lorsque vous avez fini l’installation et redémarré vous n’arrivez pas sur l’écran d’accueil de Xubuntu, c’est que vous vous n’avez pas bien suivi la procédure au moment critique de l’installation (ou que mes explications n’étaient pas suffisamment claires ! 😳 ). On trouve en ligne des tutos qui expliquent comment recréer son GRUB, car c’est en général là que se situe l’erreur ; je tâcherai d’en écrire un moi-même, car ceux qu’on trouve ne sont pas forcément simples.
L’exemple que j’ai pris d’installer Xubuntu sur un vieil ordi est transposable à toute la famille nombreuse d’Ubuntu. Cependant, s’il s’agit d’installer une distribution Linux sur un ordinateur récent doté de l’UEFI (pour Windows 8 et ultérieurs), il faudra quelques aménagements. Là encore, il va falloir que j’écrive quelque chose, même si l’on trouve un bon tuto sur le site doc.ubuntu.
Pour des distributions parentes d’Ubuntu, comme Linux Mint, le lancement du DVD contenant l’iso de la version 18.3 installe la distribution en live DVD, ce qui permet de tester, mais en anglais et avec le clavier Qwerty, le système. Il suffit de cliquer sur le bureau “Install Linux Mint” pour que la procédure d’installation “en dur” se déclenche. On a tout de suite un écran de Bienvenue, qui propose le français, ouf ! Puis on arrive sur Type d’installation, comme dans notre tuto pour Xubuntu, et c’est là que l’on aurait tort de ne pas suivre notre tuto : Si vous choisissez “Installer à côté” de la distribution détectée, en espérant que l’installer va savoir quoi faire tout seul, vous aurez des mauvaises surprises au redémarrage après installation.
Je n’ai pour l’instant pas essayé d’installer d’autres distributions en dual-boot. J’ai vu que pour Debian, on retrouve des procédures voisines, quoique plus complexes en général : seul le tuto fourni par DF Linux est plus facile, même si on a du mal à éviter complètement la ligne de commande. En fait, la plupart des distributions Linux ne sont pas orientées vers les débutants. Fedora, OpenSuse, ArchLinux, CentOS… supposent des connaissances suffisantes du monde Linux. Et tous ceux qui les utilisent n’ont que faire de mon tuto.