Récupérer un disque dur défaillant

Les pannes de disque dur sont parmi les plus stressantes pour l’utilisateur. D’autant plus que justement on n’a pas fait de sauvegarde récente !…
Elles ne sont pas toutes aussi graves. Et il est rare qu’on ne puisse pas y remédier soi-même. Gratuitement dans la plupart des cas.
Mais il faut comprendre d’où ça vient (diagnostic) pour appliquer le bon remède, directement ou plus souvent à l’aide d’outils appropriés.

 

Qu’est-ce qui se passe donc ?!

Les pannes de disque dur sont parfois difficiles à diagnostiquer, car les causes ne sont pas univoques : il peut s’agir de problèmes de hardware, de software, de drivers, d’une attaque virale, voire d’une corruption du MBR (Master Boot Record), du secteur de boot de la partition ou de la table d’allocation des fichiers.

Symptômes

  • Le disque dur émet des bruits anormaux (cliquetis, grincements, sifflements…), se met à sentir le brulé : éteindre immédiatement et enlever le disque dur du boîtier (après avoir débranché l’alimentation). On pourra tenter de récupérer des données à partir d’un autre ordinateur… ou plus sûrement en l’envoyant dans un labo spécialisé.
  • Le disque dur ne tourne plus. Il peut s’agir d’un problème électrique, ou d’une défaillance de la tête de lecture. Le branchement électrique est-il bon ? changer les câbles de liaison du disque dur apporte-t-il un résultat ? Si la tête de lecture est nase, alors seules les entreprises spécialisées peuvent intervenir efficacement, et il faut éviter d’autres interventions pour ne pas compromettre les chances de récupération des données.
  • Le disque dur affiche soudain une taille irréaliste : 0 Go, 100000 Go…
  • Windows (ou autre OS) ne démarre plus.
  • L’ordinateur ne réagit plus alors que vous étiez en train de travailler.
  • Vous n’arrivez plus à accéder à vos données.
  • Lenteurs et plantages récurrents.

Dans ces derniers cas-là, il faut établir un diagnostic de la panne.

Questions à se poser

→ Est-ce que le disque dur apparaît dans l’explorateur Windows ? (touche Windows + E)
→ Est-ce que le disque dur apparaît dans le gestionnaire de disques ? (clic droit sur poste de travail > gérer > gestion des disques ; ou Panneau de configuration>outils d’administration>gestion de l’ordinateur>gestion des disques)
→ Est-ce que le disque dur apparaît dans le gestionnaire de périphériques ? (Panneau de configuration>gestion de périphériques>lecteurs de disque)
→ Est-ce que le disque dur apparaît dans le Bios ? si oui, son nom a-t-il changé ?

Si vous pouvez faire fonctionner Windows

1- Si le disque dur est encore visible

Commencer par utiliser l’outil de vérification des erreurs de Windows :
Dans le poste de travail (Windows+E), clic droit sur l’icône du disque ou de la partition>propriétés>outils>vérification des erreurs. Dans la rubrique Vérification des erreurs, clic sur le bouton “Vérifier maintenant”. Dans la fenêtre de Vérification du disque on a le choix entre deux options d’analyse :
a. Réparer automatiquement les erreurs du système de fichier.
Ce mode recherche les clusters disparus, les fichiers croisés et les fichiers ou dossiers invalides. Si l’analyse détecte des problèmes, ils sont automatiquement réparés. Cette vérification dure quelques minutes.
b. Rechercher et tenter une récupération des secteurs défectueux.
Ce mode analyse minutieusement votre disque dur à la recherche de secteurs défectueux. Si l’analyse trouve un secteur défectueux, elle essaie de déplacer les données contenues dans ce secteur vers un secteur sain. Cette opération peut prendre plusieurs heures.

Sélectionnez alors le mode d’analyse que vous souhaitez effectuer (vous pouvez effectuer les deux en même temps), puis cliquez sur le bouton Démarrer.
Si l’analyse concerne le disque sur lequel est installé Windows, vous devez redémarrer votre ordinateur. L’analyse aura alors lieu au démarrage de Windows.

2- Si cela n’apporte pas de résultat

→ Effectuer un chkdsk (utilitaire MS Check Disk) :
Des problèmes de clusters défectueux peuvent entraîner le gel ou des erreurs système, ou sa lenteur au démarrage. La commande CHKDSK va vérifier les secteurs défectueux et récupérer les informations lisibles.

On procède :
–  soit en invite de commande sous Windows :
démarrer > exécuter > taper “cmd” > taper “chkdsk C : /f /r” où C : est la partition que vous voulez analyser. Les deux paramètres que l’on peut utiliser sont les suivants : /F force la vérification même si le disque est déclaré sain. /R localise les secteurs défectueux (/P obligatoire).
–  soit avec la console de récupération en bootant sur le CD-DVD de Windows (et qui permettra de tenter également fixboot et fixmbr). La procédure est décrite plus loin.

Sous Vista et Seven, les paramètres de sécurité de l’UAC vous empêchent normalement de procéder directement, et vous devez exécuter la commande avec les privilèges d’administrateur : donc Démarrer > Tous les programmes > Accessoires > Invite de commandes et faire clic droit > “exécuter en tant qu’administrateur”.

Sous Windows 7 (et Vista), il est plus simple d’utiliser l’interface graphique : clic droit sur le disque à analyser, et choisir “propriétés” ; dans l’onglet Outils, choisir “Vérification des erreurs” : choisir “vérifier maintenant”. Ce qui ouvre une autre fenêtre : “vérifier le disque local”, avec 2 options de vérification du disque. En cochant la première case, vous faites un chkdsk /f ; et en cochant la 2ème case, vous faites un chkdsk /r.

Tuto illustré : celui de Vulgarisation-informatique vous donnera un mode d’emploi détaillé. Pour les geeks, et/ou pour aller au fond des choses, cet autre tuto de JF : merci Jean-François !

3- Si votre disque dur est trop endommagé,

ou que certains secteurs sont présentés comme invalides, il faut passer par d’autres outils dédiés.

Commencer par aller sur le site internet du constructeur du disque dur (si on ne le connait pas, on le trouve dans le gestionnaire de périphériques). Télécharger l’utilitaire de diagnostic qu’il propose pour votre modèle. Lancez cet utilitaire, notez soigneusement le code de la panne, et transmettez l’info au service technique du constructeur. En espérant que sa réponse propose une solution satisfaisante !

Mais on peut utiliser d’autres outils, cela ne manque pas. Comme beaucoup commencent par s’occuper du MBR, on les a regroupés à la suite de la partie qui en parle plus bas.

Si l’ordinateur démarre encore, mais que le disque n’est plus visible

1- Le disque apparaît encore dans le gestionnaire de disques

La 1ère chose à faire lorsqu’une partition a disparu ou que Windows demande “voulez-vous formater cette partition ?” est d’aller voir dans le gestionnaire de disques (clic droit sur poste de travail > gérer > gestion des disques) si la partition est reconnue et de quelle manière. Si c’est le disque dur entier qui n’est plus visible dans le poste de travail mais qu’il apparaît dans la gestion des disques, le traitement est le même que pour une partition disparue.
La partition apparaît comme non allouée dans la gestion des disques et c’est en faisant clic droit sur la partition > propriétés qu’on s’aperçoit qu’elle est passée en RAW (au lieu de NTFS ou FAT32) : or Windows ne reconnaît pas le système de fichier RAW (qui signifie “brut”, non formaté) et même s’il voit bien la partition il considère que cette partition n’est pas formatée : d’où le message « voulez-vous formater cette partition ? ». Ne pas le faire, bien entendu.

Commencer par faire un CHKDSK qui est souvent efficace (voir la commande plus haut), même s’il n’est pas rare que chkdsk n’arrive pas à analyser une partition RAW… Mais chez plusieurs internautes, ça marche avec comme commande : “chkdsk C : /F /R”, toujours dans cmd.exe… (je m’interroge sur l’argument « /f », mais il a été cependant plusieurs fois confirmé par des internautes, alors…).

N.B. avril 2012 : Je m’interrogeais à tort ! ça marche et c’est efficace.
Voici l’anecdote : Plusieurs fois, en branchant mon disque externe sur l’un de mes ordis en Windows 7 x64, j’avais un message indiquant un souci et proposant la procédure de réparation de Windows ; j’avais écarté cette invitation jusqu’ici – et accédé sans problème à mes contenus – mais cette fois-là, j’y ai consenti. Mal m’en a pris : au bout d’une demi-heure, le scan n’en était qu’à 20% à peine. J’ai donc décidé d’annuler la procédure. Nouvelle mauvaise idée : plus moyen d’accéder ensuite au disque dur !
Bon, plus qu’à vérifier si mon disque externe est réellement abîmé, et le réparer si besoin, en utilisant cette fois l’incomparable utilitaire HDD Regenerator. Celui-ci ne trouve rien d’anormal, ce dont je me doutais bien, d’ailleurs.
Pas le moindre secteur défectueux, mais dans le gestionnaire de disques (Outils d’administration/gestion de l’ordinateur/gestion des disques), mon disque externe (H) apparaît en RAW !
Je lance la commande chkdsk H : /f… et quelques secondes après, tout était rentré dans l’ordre.
Nouvelle expérience du 02 Janvier 2015 : le vieil ordi d’un cousin qui ne démarre plus. Et plus d’accès à la partition K: (Données), qu’un clic droit me confirme être en RAW. En plaçant le DD sur un support externe de mon propre ordi, je récupère une partie des données avec Photorec, mais que c’est long, surtout s’il n’y a pas de dossiers bien organisés et qu’il faut tout prendre avant de pouvoir faire le tri dans des fichiers peu explicites  Au bout de 6 heures, j’abandonne.
Je tente alors un chkdsk : /F /R. Et ça marche ! En quelques minutes cette fois.
chkdskDD_RAW

Donc, quand vous avez une partition ou un disque au format RAW, commencez par faire un checkdisk. Car il existe bien des tutos sur internet… qui souvent ne marchent pas. Mais si la procédure échouait, le meilleur est à ma connaissance celui de Polo Astucien, dont le site est toujours accessible : Merci Polo !

2- Le disque apparaît encore dans le Bios ?

Si par contre le disque dur “disparu” n’apparaît pas non plus dans la gestion des disques, il faut aller voir dans le BIOS s’il est reconnu et si oui, demander de le remettre à 0, pour le réinitialiser et essayer de le rendre à nouveau reconnu.

Windows ne démarre plus : réparation du MBR

Si l’ordi démarre, mais qu’après Windows ne se lance pas (et que cela ne provient pas d’un oubli de votre CD de musique dans le lecteur !), il peut s’agir d’une corruption du MBR (Master Boot Record), qui peut provenir d’une coupure de courant, d’un redémarrage intempestif de l’ordinateur, d’une défragmentation ou d’un repartitionnement mal conduits, d’un « nettoyage » un peu trop vigoureux, ou encore d’une attaque virale ou de spyware : Il y a donc suffisamment de raisons pour que ce ne soit pas rare !

Le MBR se trouve sur le premier secteur de la partition. Il contient la table de partition principale (en anglais partition table) et le code, appelé boot loader, qui, une fois chargé en mémoire, va permettre d’amorcer (booter) le système.
Son rétablissement est nécessaire au démarrage de votre système.

 a) Utiliser la console de récupération

La première solution consiste à utiliser le DVD du système Windows que vous avez sur votre ordinateur (pas forcément l’exemplaire qui vous a servi à installer Windows, mais évidemment celui de la même version : si vous êtes sous XP Pro, il faut un CD de XP Pro, si vous êtes sous Windows 7 Home 32 bits, il faut un DVD Windows 7 Home x86. Certains prétendent que ce n’est même pas nécessaire d’avoir la même édition, je n’ai pas vérifié).

On boote sur ce DVD, et on suit la procédure d’installation de Windows habituelle, jusqu’à l’écran : « installer maintenant ». Là vous choisissez l’option (en bas, à gauche) : “Réparer l’ordinateur”. Cela active la « console WinRE », ou « console de récupération ». On vous demandera sans doute votre mot de passe (celui que vous tapez quand vous lancez votre session Windows).
Si la console trouve votre Windows 7, il vous propose divers outils de récupération.

Chantal11 propose ceci :

“Dans la console, choisir Invite de commandes, et taper dans la fenêtre noire : diskpart, faire entrée, taper select disk 0, entrée, taper list volume : relever la lettre attribuée au lecteur DVD. Admettons que ce soit K. Taper exit, puis entrée pour refermer diskpart. On vérifie ensuite que bootsect.exe est bien présent sur K ; Ecrire K, entrée, cd boot, entrée, dir : on arrive au dossier K :\boot : on doit normalement y trouver le fichier bootsect.exe. On peut alors écrire, pour restaurer le MBR :
Bootsect /nt60 SYS /mbr
Un message de réussite doit apparaître (« bootcode was successfully updated on all targeted volumes »). Taper exit, entrée pour refermer l’invite de commande. Puis redémarrer le PC en mode normal (et en ayant enlevé le DVD d’installation). En croisant les doigts, bien sûr !

→ Variante proposée par le support Microsoft.

Enfin, ne pas oublier que sous Windows 7, on peut créer un disque de réparation système (WinRE). C’est une alternative à l’utilisation du DVD d’installation, à condition bien sûr de penser à le faire avant qu’une panne empêche Windows 7 de démarrer !

On peut suivre pour le faire le tuto de Chantal11.

Avantages : cet outil de réparation ne demande pas de mot de passe. Et on peut aussi l’installer sur clé USB.

Mais si vous ne l’avez pas réalisé avant la panne, on peut récupérer WinRE, pour Vista ou pour Seven, en x86 ou x64, à cette adresse, mais pour votre peine WinRe sera en anglais !

b) Commandes supplémentaires : Fixboot et Fixmbr

Deux autres commandes peuvent être utilisées dans la console pour compléter son action, proposées par plusieurs sites, et qui s’appuient sur le support de Microsoft :
Dans la console à l’affichage de l’invite de commande tapez : bootrec.exe, faites entrée et choisissez une des options qui se présentent.

Choisissez :
– « fixboot + nom_de la partition » (par ex. fixboot C: + entrée : ça restaure le secteur de démarrage de Windows dans la partition indiquée. Si vous écrivez seulement : fixboot, sans indiquer la lettre de la partition, ce sera la partition système qui sera concernée.
A la demande de confirmation d’écriture du secteur de boot, répondez o (oui) + entrée.
Redémarrez votre pc en tapant la commande « exit ».
Vous trouverez une explication plus détaillée, utile notamment si vous rencontrez des difficultés, sur le site de Zébulon.
– Si cela ne suffit pas : ” fixmbr + nom_du_périphérique ” : ça répare le secteur de démarrage principal de la partition système. Cette méthode s’applique lorsque le secteur de démarrage principal est endommagé et que Windows ne peut démarrer.
Au cours de l’exécution, on vous dira que « Cette commande peut endommager vos tables de partition et les rendre inaccessibles ! Utilisez donc cette commande prudemment… ».
Vous trouverez une explication plus détaillée, utile notamment si vous rencontrez des difficultés, sur le site de Zébulon.

 Utiliser des programmes spécialisés

Il existe cependant bon nombre de programmes qui analysent le secteur de boot et qui réparent le MBR, le reconstituent et/ou le déplacent sur une autre partition ou un autre disque. En général ils permettent aussi de récupérer au moins les données du disque dur.

Cependant, puisque vous ne pouvez pas lancer Windows, cela veut dire qu’il faut utiliser ces programmes depuis un autre ordinateur sur lequel on aura connecté le disque dur défaillant. Ou alors il faut que ces programmes puissent être lancés à partir d’un liveCD. Les LiveCD sont en général des programmes linux (ça ne gêne pas du tout pour récupérer du Windows). On peut enfin obtenir une sorte de LiveCD avec WinPE.

Examinons ces alternatives, en commençant par la dernière évoquée :

 1- Utiliser WinPE :

WinPE est une version allégée de Windows, capable de fonctionner à partir d’un CD-ROM de boot ou d’une clé USB. Ce programme permet d’accéder à divers outils de diagnostic et de réparation.

A- La version XP (WinPE 1.0 à 1.6 -appelée aussi WinPE 2005) passe avantageusement par BartPE, qui est un CD-ROM amorçable construit avec PEBuilder. Il extrait les fichiers de WinPE à partir d’un CD d’installation de Windows XP. Il peut aussi ajouter d’autres applications sous forme de plugins, c’est là évidemment son intérêt ici, puisqu’il s’agit d’arriver à utiliser des logiciels spécialisés sans disque dur. Par ex. GetDataBack, que l’on présente plus bas, donne une procédure complète pour utiliser BartPE avec ses logiciels.
→ On peut télécharger PEBuilder sur Clubic par exemple.
Il me semble cependant que vous auriez intérêt à utiliser UBCD4Win, qui est un BartPE fondé sur UBCD, et qui démarre aussi WinPE, de façon plus conviviale. Il offre aussi de nombreux autres outils utiles en la circonstance.

– Pour un panorama sur ce logiciel ;
– Et pour le télécharger
– Vous pouvez enfin trouver le programme Mini Windows XP sur le liveCD de Hiren’s BootCD, dont on parle plus loin.

B- La version Windows Vista se trouve sur le DVD d’installation du système, qui offre un environnement de démarrage sous Windows PE. Sinon, on peut télécharger le kit WAIK (windows AIK), qui contient WinPE 2.0 pour Windows Vista (proposée par Clubic).

C- Pour Windows 7, on peut télécharge le WAIK qui contient une version WinPE 3.0, sur le MS Download Center
A noter que les WAIK pour Windows Vista et Seven se déclinent en 32 et 64 bits, à choisir en fonction de sa propre installation.

Et voici des tutos :

Pour BartPE :
– celui de Micro-astuce
– celui de Malekal
Pour Windows PE 2.0 (environnement Vista) :
– celui de Clubic
– on trouvera des instructions complémentaires sur ce blog de JP Kkein.

2- Utiliser des liveCD Linux

Pour créer un LiveCD, Il faut télécharger le fichier .iso, vérifier son intégrité (en comparant le MD5/SHA donné par le site avec celui du fichier téléchargé), puis graver l’ISO (avec un logiciel gratuit comme CDBurner). N.B. toujours graver un ISO en vitesse lente !!!
Une fois gravé, booter dessus, et c’est parti : démarrant avant Windows (ou autre OS), il fonctionne sur n’importe quel système.
P.S. Vous pouvez aussi les installer sur clé USB avec le logiciel Unetbootin, prévu pour ces programmes-là. Téléchargez-le sur Clubic ou sur Commentçamarche plutôt que sur SourceForge. Il existe aussi plusieurs autres utilitaires pour charger des OS et autres programmes sur clé USB, comme Lili USB creator…

A- UBCD (Ultimate Boot CD). V.5.3.5 en mai 2015

Il a inspiré UBCD4Win dont on a parlé plus haut. Il contient les outils de diagnostic de disque dur des principaux fabricants, des outils de clonage de disque, de partitionnement, des gestionnaires de boot, deux antivirus (McAfee et F-Prot), etc. Très efficace, le programme permet de se passer au besoin du MBR et d’accéder aux dossiers et fichiers.
Téléchargement : le site officiel vous renvoie sur SourceForge (où vous trouverez les versions de tous les outils qu’il contient) ; alors, le télécharger plutôt sur Clubic, Commentcamarche, etc.

Tutos en français :

– celui de SOSPC20 ;
– celui de 6ma : (janvier 2011, pour la version 5.0 .2)
– il y en a plusieurs autres, si vous cherchez.

B- System Rescue CD v. 4.5.4 en juillet 2015

System Rescue CD est une trousse à outils avec de nombreux utilitaires. Pour les questions qui nous occupent, l’outil Sfdisk permet de sauvegarder/restaurer la table de partition. Partimage permet de sauvegarder une partion dans un fichier image, Testdisk répare les tables de partition, Ddrescue copie et répare les partitions qui contiennent des erreurs, File Systems tools vous donnera d’autres possibilités de restauration. Sur cette page, les outils-systèmes proposés.

Personnellement, j’aime mieux UBCD pour la réparation du système et des disques durs. System Rescue CD est plus spécialisé dans d’autres tâches, et notamment le dépannage réseau et la gestion (plus que la réparation) des systèmes. Surtout la doc est très datée, et on ne trouve pas de tuto qui dépasse la version 1.1 ; on ne sait donc pas si les versions ultérieures du logiciel apportent des nouveautés ou seulement des corrections de bugs ! Et l’info reste finalement assez vague.

Tutos : Comme dit ci-dessus, la plupart des tutos datent beaucoup. Donc, se contenter d’aller sur le site, pages  francophones  qui donne un tuto en français mais fondée sur les premières versions distribuées.
On trouve aussi une version en ligne. En fait, il n’y a que les versions des logiciels distribués qui changent, alors le tuto reste valable.

C- Distributions linux

Les distributions linux sont souvent fournies en liveCD, et on peut donc en utiliser une pour avoir accès à ses données et les transférer. Ou encore utiliser les utilitaires qu’elles comportent pour effectuer des réparations.

1. Vous pouvez par ex. utiliser des distributions légères, comme Toutou linux qui a l’avantage de se charger entièrement en mémoire (donc très rapide, et sans véritable installation. Voici une présentation.

2. Knoppix est proposé en LiveCD, qui ne demande pas non plus d’installation, et on peut le démarrer depuis une clé USB (grâce à flash-knoppix), et il inclut TestDisk, PhotoRec et DDRescue. On peut prendre la version 7.4.2 stable ou la dernière sortie,7.5 en version anglaise, que l’on francisera au démarrage par F2 et F3. Comme parfois pour les distris Linux, le téléchargement est un peu compliqué, c’est ici : et dans la liste, télécharger KNOPPIX_V7.4.2DVD-2014-09-28-EN.iso, en prévoyant que ça va prendre une heure, puis télécharger le fichier MD5 ou SHA1 correspondant pour vérifier l’intégrité de l’ISO, et là ça ira très vite (1 ko !).

3. Enfin, la distribution Linux la plus répandue est Ubuntu. Si on connait cette distribution, et bien qu’elle soit plus lourde que les précédentes, elle offre de multiples ressources. La version d’avril  2015 est naturellement la 15.04. On peut faire plein de choses directement avec le DVD d’installation d’Ubuntu, qui fonctionne comme liveCD. Par ex. lancer testdisk, installé nativement…

Pour télécharger aller sur le site officiel, qui vous propose la dernière version, ou sur le site francophone, qui propose seulement la version LTS,  mais qui donne en outre toutes les explications utiles.

5. Mais il existe un Ubuntu Rescue Remix (la version actuelle reste la 12.04, car il n’y a pas eu de mise à jour depuis), qui se présente comme un liveCD spécialement destiné à la récupération de données avec des outils d’investigation, comme Repair NTFS boot sector, ddrescue, PhotoRec, Sleuth Kit et fdisk. Ce CD fonctionne par défaut en ligne de commande, pour ne solliciter qu’au minimum l’ordinateur. C’est personnellement une option que je qualifierais de fondamentaliste, car rarement nécessaire, donc pour moi la meilleure solution consiste à utiliser Ubuntu lui-même, en y incorporant les outils proposés par Rescue Remix. Pour tous les logiciels incorporés dans Rescue Remix, il existe des tutos, mais souvent en anglais seulement, et encore une fois, le mieux est d’aller sur le site en français de la documentation d’Ubuntu.

3- Utiliser un autre ordinateur

1. Sur une machine saine, installez le ou les logiciels de diagnostic, de réparation et de récupération qui correspondent à vos outils (sous windows ou linux) et à votre configuration. Pour pouvoir récupérer les données, assurez-vous d’avoir suffisamment d’espace libre sur un disque disponible interne ou externe, ou sur un réseau local (Si vous devez faire une image disque, souvenez-vous que c’est très volumineux, souvent > 10 Go).

2. Arrêtez l’ordinateur et branchez le disque que vous voulez récupérer comme disque supplémentaire. S’il s’agit d’un disque IDE, mettez le en position esclave ; s’il s’agit d’un disque SATA, il n’y a rien à faire que le brancher (à un port SATA de la carte-mère sans oublier l’alimentation du disque). Assurez-vous qu’il soit correctement reconnu par le BIOS lors du démarrage de l’ordinateur.
Une solution plus simple est d’avoir un petit périphérique du genre de mon “DuoDock” AKASA, qui me permet de brancher un disque SATA 2.5″ ou 3.5″ sur un port USB de l’ordi de test. J’ai aussi un matériel encore plus basique pour brancher des disques IDE. On trouve cela sur des sites comme LDLC.fr ou Materiel.net, pour moins de 30 €.

3. Lancez votre logiciel de diagnostic ou de réparation, et suivez les instructions. Essayez d’abord de comprendre d’où vient le problème, et de voir si le disque dur est en bon état ou non. Car s’il est en bon état matériel, vous aurez seulement à le restaurer, alors que s’il est abimé physiquement, et que la réparation de secteurs défectueux échoue, vous ne devrez que chercher à récupérer ce qu’il contient.

4. Dans les 2 cas, commencez quand même par récupérer ce qui peut l’être sur un autre support. En commençant par les données auxquelles vous tenez le plus. Si le disque dur est mécaniquement détérioré, tentez ensuite de faire une image disque, plutôt que de récupérer les autres données : l’opération sollicite moins le disque. Les laboratoires de récupération de disque font d’ailleurs toujours une image disque avant toute autre tentative. Plusieurs programmes de récupération de données passent d’ailleurs par cette procédure.

5. Après avoir copié tous les fichiers souhaités, soit vous voulez garder le disque, soit vous décidez de le jeter. Dans ce dernier cas, effacez-le quand même avec une procédure de destruction totale des données.

6. Éteindre l’ordinateur et retirez le disque à problème. Stockez le dans un endroit sûr si vous le gardez, et utilisez un marteau pour l’achever dans le cas contraire. Car il y a des gens plus doués que vous et moi dans la récupération de données.

7. Si le disque récupéré était un disque système, ne le réutilisez plus comme tel. Un disque dur ne coûte pas cher à l’achat. Même s’il est encore mécaniquement en bon état, utilisez-le en deuxième disque. Sur le disque neuf, réinstallez votre image disque si vous êtes parvenu à en faire une (si vous avez fait votre image disque avec DriveImage XML, Clonezilla, Acronis true image, Norton Ghost, etc. il y a une procédure simple d’installation d’un nouveau disque système). Sinon installez normalement le système d’exploitation, puis vos programmes, avant d’importer les données récupérées sur votre nouveau disque, ou de les remettre sur l’ancien disque si on l’a gardé pour y placer les données.

Je me suis inspiré de la procédure proposée par Runtime Software qui commercialise GetDataBack : voici le lien pour une présentation complète pas à pas, traduite par Colok, avec la V 3.30 mais bon, l’essentiel ne se réduit pas à ce seul logiciel et encore moins à cette version un peu ancienne.

Outils qu’on peut utiliser d’un autre ordinateur :

→   PTEdit32. Ce programme permet d’analyser la table de partition du MBR et de voir si le secteur de boot de la partition disparue est encore accessible. Mais il est assez ancien et ne fonctionne pas sur Vista et Seven.

Pour le télécharger, sur vieuxpc par exemple (tout un programme, n’est-ce pas !)
Tutos disponibles :
– sur le forum.pcastuces ;
– Le même en plus détaillé sur le site du regretté poloastucien : (date de 2007, mais…).

→   Roadkil’s Boot Builder pour créer-recréer le secteur de boot après scratch, provoqué par virus ou autre. Fonctionne depuis windows 9x jusqu’à 8, pour les partitions FAT et NTFS.

Pour le télécharger, sur le site de Roadkil.net .

→   EasyBCD . la version la plus courante est la 1.7.2, mais pour Windows 7 64 bits (au moins) il faut la version 2.1. La dernière version est la 2.2, qui prend en charge Windows8.x en 32/64 bits. Ce magnifique petit programme recrée, déplace, etc. le secteur de Boot, MBR, et gère le multi-boot avec la plupart des autres distributions (linux, BSD, solaris…). C’est l’instrument idéal s’il s’agit simplement de modifier le bootloader de Windows et de traiter les problèmes de boot.

Téléchargement : sur Clubic, etc. ou directement sur le site de l’éditeur : NeoSmart Technologies , mais pour l’avoir gratuitement, vous devrez vous enregistrer.
Tuto en français sur le forum Seven (pour v. 1.7.2 mais s’applique à 2.). Il y a bien sûr un tuto sur le site de l’éditeur, mais en anglais.

→   Hiren ‘s BootCD. En v. 15.2 (nov.2012), qui est la dernière définitivement semble-t-il. Contient une quantité impressionnante d’outils pour partitionner, cloner, éradiquer des virus, récupérer partitions et données, tester l’ordi, la mémoire ou les disques durs, donner des informations sur le système, s’occuper du MBR, du Bios, du multimédia, récupérer des mots de passe, traiter des systèmes de fichiers, depuis DOS jusqu’à Windows 8. Évidemment, certains des programmes ont des versions plus récentes, et il peut être utile de les télécharger directement sur le site de l’éditerur.
Parmi les plus utiles pour nous, HDD regenerator détecte et répare les clusters défectueux, Ontrack Easy Recovery pro récupère les données supprimées. GetDataBack offre de multiples outils de réparation. Ce sont des versions allégées ou d’essai des versions commerciales, qui peuvent parfois suffire.
Téléchargement sur le site de l’auteur. Si votre antivirus détecte des malwares,comme ça m’est arrivé, ce sont des faux positifs, sauf à télécharger une version corrompue (vérifiez le MD5). Pour en être certain, soumettez les fichiers suspectés à Virustotal.
La liste complète des outils est donnée sur le site d’Hirenbootcd (au-dessous de la fenêtre de téléchargement, qui donne aussi la somme de contrôle, en cliquant sur “See CD contents”.
Tuto vidéo pour le mettre sur Clé USB sur IPCIA .

→   TestDisk et PhotoRec

TestDisk, de CGSecurity, est un logiciel libre qui permet de récupérer les partitions perdues et de réparer la table des partitions corrompues de votre disque dur. Il traite même les partitions disparues et permet d’accéder au contenu converti en RAW, et recréer partition et secteur de boot.
C’est un outil exceptionnel, pas réservé aux professionnels, mais presque.

TestDisk 7.0 (avril 2015) est proposé avec PhotoRec 7.0. Il fonctionne sous DOS, et Windows toutes versions, Mac OS X, Linux, BSD, Sun.

TestDisk est fourni dans d’autres programmes dont nous avons parlé : Gparted LiveCD, Knoppix, Parted Magic, System Rescue CD, Ubuntu Rescue Remix, Ultimate Boot CD. Sous ubuntu, on peut l’installer en console par apt-get install testdisk. Avec de nombreuses autres distributions linux, idem (mandriva, Fedora…), ainsi que sous FreeBSD et Gentoo. Mais attention, dans ces derniers cas, ce n’est pas forcément la dernière version disponible.

– tutoriels :

Celui de CgSecurity bien sûr ; et  plus spécialement pour la réparation d’une partition NTFS ; pour exécuter TestDisk ;
celui de poloastucien ;
celui d’Ubuntu.

ERD Commander.

C’est un programme puissant, développé par Microsoft pour ses clients professionnels. Il se présente dans un liveCD, qui inclut d’autres logiciels de la suite Microsoft Desktop Optimization Pack, qui fournit des utilitaires et des assistants pour des diagnostics et des réparations Windows : diagnostiquer une défaillance du système (crash analyser), désactiver services et pilotes qui provoquent des troubles (Services and Drivers) ou désinstaller des correctifs et des services packs qui posent problème (Hotfix Uninstall), récupérer les fichiers supprimés (file restore), rétablir l’accès au système (locksmith), tandis que Disk commander peut retrouver et réparer des partitions. Plus largement, Solution wizard aide au diagnostic et à la réparation des troubles du système. ERD commander, qui fait partie de MSDart, se trouve sur le site http://www.passwordone.com/downloads/MSDaRT50Eval.msi dans sa version 5 pour XP.

La version 6.5 (fin 2010) existe pour Vista 32 bits, Vista 64 bits, Seven 32 bits et Seven 64 bits. Et la version pour Windows 8 et 8.1 peut être trouvée sur PCastuces,qui fournit un tuto en français, ou sur le site de MS technet. Si l’on veut réparer le système Windows que l’on a sur son ordinateur, il faut la version ERD qui correspond au système installé. Par contre, on peut utiliser les autres outils, qui fonctionneront sur toutes les versions de Windows.

 Logiciels de diagnostic et de réparation de disque dur.

Ceux qui sont présentés ci-dessus devraient suffire dans la plupart des cas. Mais il semble utile de présenter quelques autres programmes spécifiques, et de renvoyer aussi aux logiciels de récupération de données, soit parce qu’ils sont capables de traiter des disques abîmés ou récalcitrants, soit parce qu’à défaut de réparer le disque, il faut au moins en récupérer le maximum de données…

J’ai été amené à utiliser trois logiciels récemment, pour essayer de réparer un disque WD dont l’utilitaire du fabricant indiquait qu’il avait des secteurs défectueux (sans réussir à les réparer) :

Hard Disk Sentinel Pro ,
Vvoici ce que j’écrivais sur la V.3.60 (mai 2011), en version d’essai : Le prog a une interface plaisante sous Windows 7, et donne beaucoup d’infos sur les partitions installées – mais peu si comme moi le DD défectueux est branché en externe… Et je n’ai pas pu juger de la capacité de diagnostic et de réparation, puisqu’il n’en fait pas en version d’essai… Bref, à 28 € pour un seul poste la version commerciale, je considère qu’il vaut mieux racheter un DD quand on est un particulier ! L’application semble capable cependant de préserver votre système et vos données dans son action de réparation, ce qui peut compenser le fait qu’un vieux disque réparé n’est pas aussi fiable qu’un disque neuf.

HD Sentinel est proposé actuellement en v. 4.60., compatible Windows 8.x et 10, et qui fonctionne à la fois sur les HDD et les SSD, et les disques externes (gros progrès) connectés en USB ou e-SATA.La version Pro reste nécessaire pour les réparations de disque, et offre des fonctionnalités (backup en temps réel) pas vraiment utiles pour le particulier. Le programme surveille en permanence vos disques durs, ce qui peut être utile… ou fatigant : moi, je le désactive le plus souvent, car évidemment j’ai autre chose à faire et ça ralentit le système. La version Standard coûte 18 € et la version Pro 28 €. Il y a aussi des versions DOS et Linux gratuites. Et une version d’essai, sans intérêt ! Si vous l’achetez, préférez donc la version portable.

HDD regenerator 2011 : l’interface est moins plaisante, mais on peut créer un CD ou une clé USB bootable. La version d’essai teste et répare le DD… mais seulement 1 secteur défectueux (!). Le produit est lent (7 heures pour 500 Go), mais contrairement à la plupart des autres produits, il est possible de mettre en pause, ou d’arrêter et de reprendre là où on en était. Le produit a l’air vraiment puissant, mais à 60 € (51 $ en promo), un DD neuf coûte à peine plus cher…
Remarque janvier 2013 : l’ayant acheté, je confirme qu’il est réellement efficace, pour les HDD (mais ne pas l’utiliser sur SSD). Mais le programme est en anglais, et le site peu informatif et même peu engageant : aucune info par ex. sur les conditions d’utilisations requises : il faut chercher ailleurs pour savoir qu’il fonctionne sur Windows toutes versions, et probablement sur n’importe quel système. Pas moyen non plus de savoir quelle est la version du programme ! Apparemment, on en est toujours à la version 2011 (quand on télécharge la version d’essai, le fichier s’appelle hr2011.exe), qui semble la même que la v. 1.71 que l’on trouve ici ou là (mais méfiez-vous des sites de cracks ! ils vous l’offrent “gratuitement”… à vos risques et périls).

Par contraste, Data lifeguard Diagnostic WD 1.22, proposé gratuitement par Western Digital sur son site, n’est guère fiable pour le diagnostic. Le logiciel en anglais ne peut pas être mis en pause ni reprendre où on en était, et il est très facilement perturbé : à plusieurs reprises, j’ai eu ainsi un avertissement : “trop de secteurs défectueux”, qui veut seulement dire qu’il s’est bloqué, ou bien il met des secteurs défectueux à des endroits différents du même disque… Et il ne répare rien. Bref, à utiliser avec une certaine méfiance.

Les logiciels de récupération de données

Un disque dur abîmé peut donc souvent être récupéré. Mais le jeu n’en vaut pas forcément la chandelle. Il est moins fiable qu’un neuf, et il faut mieux ne plus l’utiliser pour le système, mais seulement pour l’archivage.
Mais bien sûr, si vous ne faites pas régulièrement de sauvegardes, ou/et si l’accident de votre HDD ne vous a pas laissé le temps de sauvegarder les plus récents fichiers, il faut utiliser un programme de récupération de données.
Les plus puissants seront capables de récupérer vos données sur un disque abîmé ou sur un système qui ne démarre plus. Certains vous proposeront un diagnostic et/ou des réparations. D’autres moins puissants se contenteront de récupérer les données effacées, à condition que ces données n’aient pas été recouvertes par des données plus récentes.
Aucun de ceux que j’ai testés n’a été capable de récupérer des fichiers supprimés avec un logiciel de type “secure erase” qui recouvre les données à effacer de données aléatoires en plusieurs passes.

En principe, ils sont prévus pour fonctionner sur un système qui marche, mais éventuellement on peut aussi les utiliser à partir d’un autre ordinateur, en branchant le disque dur défectueux dessus, par le réseau, ou par liveCD ou liveUSB.
Compte tenu de leur abondance, je les ai mis dans un article à part : Logiciels de diagnostic, de réparation et de récupération de données perdues
Et comme il vaut mieux prévenir que guérir, je vais proposer un nouvel article : Surveiller la santé du disque dur, pour pouvoir prendre toutes les dispositions utiles quand la panne menace.

 Si vous suspectez une infection virale

Les virus et autres malwares enfin sont une cause fréquente de panne, même si aujourd’hui on a plus souvent affaire à des chevaux de troie (trojan en anglais) dont l’objectif est de se servir de votre ordinateur plutôt que de le bloquer (bien au contraire, il s’agit dans ce cas – backdoors, botnets, spywares – d’éviter de se faire repérer par l’utilisateur).

Plusieurs des outils présentés précédemment contiennent d’ailleurs des anti-virus intégrés. Mais on peut bien sûr utiliser ces programmes séparément, soit en utilisant les anti-virus en ligne soit en utilisant des liveCD.

J’ai fait un article spécialement sur ce sujet, que je vous invite donc à aller voir pour terminer votre tour des causes de défaillance de disque dur et de leurs traitements.

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Et normalement après tout cela, vous devriez avoir compris et j’espère résolu votre problème, non ?

Si c’est le cas, merci d’apporter votre témoignage et vos conseils pour ceux qui sont en train de s’arracher les cheveux.

Et dans le cas contraire, n’hésitez pas à me solliciter. En sachant que les problèmes informatiques sont infinis, et que mes compétences sont elles par contre limitées !…